Au collège Vauban, la nouvelle cantine est enfin opérationnelle
Trop petite pour accueillir les 550 demi-pensionnaires de l’établissement, la cantine du collège Vauban a fait l’objet de travaux d’agrandissement. Prévue pour la rentrée de septembre, la livraison a été retardée de deux mois en raison de la crise sanitaire. Mais depuis le 9 novembre, les élèves mangent à nouveau des repas chauds préparés sur place.
11 h 15, ce mardi. Classe par classe, règles sanitaires obligent, les élèves prennent place dans la toute nouvelle cantine du collège Vauban. L’espace, devenu trop exigu pour accueillir tous les demi-pensionnaires de l’établissement situé sur les hauteurs des Glacis à Belfort, a fait l’objet de travaux d’agrandissement.
Financé par le Département (NDLR : 1,7 million d’investissement), le chantier a permis de porter la capacité du réfectoire de 165 à 275 places. Indispensable pour ce collège de 750 élèves, dont 75 % de demi-pensionnaires. « Avant, nous devions faire quatre services par jour pour faire manger tout le monde. Là, deux services suffisent », explique Philippe Tissot, le principal.
550 repas par jour
Le nouveau réfectoire est entré en service le 9 novembre dernier, avec deux mois de retard par rapport aux prévisions en raison de la crise du Covid. Les travaux, commencés en février, ont dû s’arrêter lors du premier confinement. Les salles étaient finies pour la rentrée de septembre, mais la cuisine, dont les équipements ont été commandés en Italie, n’a été livrée que pendant les vacances de la Toussaint. « En attendant, des solutions avaient été trouvées entre les familles et le Département pour fournir un repas aux élèves », précise le chef d’établissement.
Côté cuisine, les travaux ont permis de presque doubler l’espace de production. Christophe Robinet, le chef cuisinier, et les cinq agents de restauration disposent désormais de fours vapeur, bacs de cuisson programmables dernier cri et de cinq chambres froides (contre trois précédemment) pour préparer les quelque 550 repas quotidiens.
Vote interne pour la décoration
Côté réfectoire, le parti pris de la luminosité est évident. Dans la nouvelle salle de 110 places, de grandes baies vitrées permettent de faire entrer un maximum de lumière naturelle. Et dans la salle historique, « la plus sombre du collège », le plafond a été relevé, permettant de rouvrir trois puits de lumière.
L’entrée et le sens de circulation ont aussi été revus, avec notamment une chaîne installée dans l’autre sens. « Nous avons aussi modernisé le contrôle des entrées. Les élèves sont tous équipés de cartes avec un horaire défini chaque jour pour venir manger, ce qui permet de fluidifier les passages. »
Encore vides, les murs vont prochainement accueillir une petite vingtaine de photos du photographe montbéliardais Dominique Delfino. Les élèves et le personnel de l’établissement ont été invités à les choisir parmi 180 clichés animaliers ou de paysages du département. Et avec près de 700 votants sur 850, tous ont montré qu’ils souhaitaient s’approprier cette nouvelle cantine.
Par Aurélien BRETON – Est Républicain 18 11 2020